Structure fonctionnelle d'une ICP.

Pour rendre les différents services énumérés ci-dessus, une ICP doit être constituée d’un certain nombre d’éléments qui constituent sa structure fonctionnelle. Ce sont notamment, mais non obligatoirement :

·une autorité de nommage(AN) – ou autorité de dénomination - responsable de la structure des identifiants affectés aux utilisateurs de l’ICP. En général, cette autorité sera une organisation internationale ou nationale de normalisation dont l’ICP aura décidé d’appliquer une ou plusieurs normes convenables (par exemple la norme internationale ISO 6523 pour l’identification des organisations ou la norme française NF Z 13-200 qui a pour objet de spécifier les modalités d’emploi des identifiants SIREN attribués aux organisations par le système SIRENE aux fins d’identification des partenaires d’un échange EDI en France);

·une autorité d’enregistrement (AE), chargée de la conservation de l’identifiant affecté à chaque utilisateur. Elle doit s’assurer du droit d’une personne ou d’une organisation à utiliser un identifiant et soit lui en attribuer un, soit enregistrer l’identifiant proposé par l’utilisateur, dans le respect de la structure déterminée par l’autorité de dénomination. Chaque AE s’assure de l’unicité des identifiants qu’elle assigne, étant entendu qu’une structure d’harmonisation internationale des AE permettra d’assurer qu’un même identifiant ne pourra en aucun cas être attribué à deux demandeurs différents;

·une autorité degénération de clés (AGC), qui manipule un algorithme de création de clés afin d’alimenter les utilisateurs en clés correspondant au système de sûreté informatique choisi par l’ICP;

·une autorité de certification (AC) qui porte la responsabilité de la délivrance des certificats associant un utilisateur défini par l’identifiant enregistré par l’AE à une clé publique fournie par le GC. L’AC est responsable de la mise à jour des listes de révocation de certificats;

·une autorité de services d’Annuaire (AAN) qui, alimentée par les utilisateurs, met à la disposition du public les informations nécessaires à la vérification des signatures, certificats et listes de révocation de certificats;

·une autorité de séquestre de clés (ASC) si l’ICP fournit aussi les moyens d’assurer des activités de confidentialité, en France;

·des tiers de confiance en ligne qui, contrairement aux autorités citées précédemment, interviennent directement dans le flux des échanges informatiques entre les partenaires, pour fournir, par exemple, des services d’horodatage, d’archivage des messages échangés, de certification des transactions, de regroupement des flux d’information, etc. 

 

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